L'Esprit la ville

EXTRAIT AUDIO (lecture: Jérôme Parzyfz)

Présentation
De la présence, retour possible, de l’Esprit, dans la ville.

 

Début 
Etrange est la ville :

le pire semble toujours être en attente (aryenne) ;

la ville rôde partout d’un œil rond de chouette anguleux.

L’œil aussi de l’égout rampe

comme des piétons qui déambulent de taffetas.

Dans des chambres en hauteur quelques humains seuls dorment en couleur (de jaune et de bleu).

 

La nuit funeste flamboie sur la ville,

la ville nouvelle en appel mordant.

 

Sont montées hâtivement des cathédrales de combustion économiques qui durcissent les rivières et le ciel est acide. Toute cette ardeur est donnée en offrande à la machine elle-même pour rien.

 

Les machines déposent autrement les couleurs

en nou(e)s.

Les machines disposent

en nous autrement

les couleurs.

 

Atomisé l’homme : dans ses propres cadrans haineux du toujours plus grand nombre abolissant toute fenêtre mystique d’écriture même devenue blanche. »

 
Autre extrait
Dans le cerveau de cristal de l’esprit, l’eau abonde ; nul petit poisson rouge écarlate du désir n’en corrompt l’eau à l’instant pur de l’idée bleue.

 

La plus grande oreille de l’esprit prend la roue du livre en calèche et se rend au palais de la nuit dont il ignore la formule. Il n’est pas le seul à user de tous les miroirs prétendument magiques afin de lire l’enseigne.

 

Dans les verres de cristal de l’imagination se reflètent les constellations du bleu.

 

Les papillons bleus de l’imagination dégorgent voire d’euphorie.

 

Mais le bleu est entaché par les mégots du doute : inexorable retour de nuit microbienne par conséquent (au pilon osseux du doute).

 

Tout absinthe semblant donner le "la" trouble la piste : le regard en miroir alors de son propre miroir réouvre l’absence de métal et cyclothymique du désir.

 

Il devient difficile de savoir ce que nous cherchons tant tout est brouillé en enseignes qui nous ramènent qu’à notre propre reflet perpétuel. Le soi-disant voyant dans la ville ne voit que lui-même qu’il surestime d’autoérotisme à l’encan.

 

Le grand lustre de l’esprit s’englue le pied dans le coton des plaisirs.

 

En fait, chacun veut sa place de gâteux au bar tabac d’enfance, pas de chambre perdue dans les auteurs regardant quoi ni personne qui ne voit du ras de ces jeux de miroirs pathétiques mais sucrés d’histoires encouragées par tous les sponsors.

 

Les produits ouvrent de telles braguettes rafraîchissantes en abreuvoir, que voulez-vous ?

 

L’autre livre se referme en partie dans l’éblouissement glacial de cet érotisme cinglant de métal.

 

Comment reconstituerons-nous, de quel papier, les figurines d’amitié et d’amour (de grandes personnes). A quel opium de l’esprit confierons-nous l’espoir et la lumière d’Être ?

 

 

 

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